Mon travail sculptural est le fruit d’une réflexion sur la prise d’empreinte, comment l’incorporer à mon travail de manière sensible et non pas comme un moyen de reproduire des formes en série. C’est d’ailleurs en réfléchissant à ce que représentait pour moi la prise d’empreinte que je me suis résolu à ne plus la concevoir seulement au travers du moulage. Je la visualise comme une photographie, et passer d’une façon d’empreinter à une autre, c’est un peu comme changer l’objectif de l’appareil pour que d’autres parties du décor se révèlent.
C’est donc comme ça que j’ai commencé à sortir de l’atelier et empreinter des éléments extérieurs, comme des morceaux de façade d’immeubles, des bouts de trottoirs, des parties de corps etc. L’idée d’une sculpture documentaire, ou d’un documentaire en volume, ne va pas sans la main de celui qui sculpte. Le témoignage est donc perçu, pour le spectateur, par mon prisme. Le récit qui découle naturellement de ces pièces, soit par des titres évocateurs ou par des textes qui accompagnent les céramiques, je le compare aux « documentaires de création ». Dans l’idée de prendre l’empreinte des lieux, j’ai réfléchi à différentes manières d’être en « contact » avec l’environnement qui m’entourait, tout en ayant en tête de le transposer ensuite dans la terre. Terre, qui une fois cuite à haute température, deviendra pérenne. Dans les lieux qui sont voués à disparaître ou à se métamorphoser, les figer par le feu c’est garder une trace. Et l’archive a parfois plus de valeur pour moi que le reste.
Mon travail sculptural est le fruit d’une réflexion sur la prise d’empreinte, comment l’incorporer à mon travail de manière sensible et non pas comme un moyen de reproduire des formes en série. C’est d’ailleurs en réfléchissant à ce que représentait pour moi la prise d’empreinte que je me suis résolu à ne plus la concevoir seulement au travers du moulage. Je la visualise comme une photographie, et passer d’une façon d’empreinter à une autre, c’est un peu comme changer l’objectif de l’appareil pour que d’autres parties du décor se révèlent.
C’est donc comme ça que j’ai commencé à sortir de l’atelier et empreinter des éléments extérieurs, comme des morceaux de façade d’immeubles, des bouts de trottoirs, des parties de corps etc. L’idée d’une sculpture documentaire, ou d’un documentaire en volume, ne va pas sans la main de celui qui sculpte. Le témoignage est donc perçu, pour le spectateur, par mon prisme. Le récit qui découle naturellement de ces pièces, soit par des titres évocateurs ou par des textes qui accompagnent les céramiques, je le compare aux « documentaires de création ». Dans l’idée de prendre l’empreinte des lieux, j’ai réfléchi à différentes manières d’être en « contact » avec l’environnement qui m’entourait, tout en ayant en tête de le transposer ensuite dans la terre. Terre, qui une fois cuite à haute température, deviendra pérenne. Dans les lieux qui sont voués à disparaître ou à se métamorphoser, les figer par le feu c’est garder une trace. Et l’archive a parfois plus de valeur pour moi que le reste.